Traviata in Toulouse

“La grande révélation de la soirée est cependant hongroise : Polina Pastirchak allie aux ardeurs sensuelles d’un soprano fuselé, une discipline de haute école, faisant passer dans le jaillissement de ses vocalises impeccables toutes les nuances du sentiment – un talent à suivre, sans aucun doute.”

Emmanuel Dupuy – diapason.fr


“…Polina Pastirchak n’est pas soumise à la même pression et bénéficie d’un entracte entre le I et le II ; elle observe scrupuleusement les jeux de scène que nous avons pu voir la veille, mais son jeu donne une plus grande impression de naturel, impression renforcée par le fait que son personnage n’arbore pas la coiffure apprêtée de sa consoeur. Vocalement prudente au premier acte, elle se libère ensuite et la réussite globale est juste à constater.”

Maurice Salles – forumopera.com


“Polina Pastirchak est tout aussi crédible vocalement dans ce rôle écrasant dont elle ne fait qu’une bouchée. Si dans l’acte 1 sa voix met un peu de temps à se déployer dès son duo avec Alfredo le jeu émouvant et l’engagement de chaque instant font merveille. L’agilité et la beauté des cascades de vocalises dans le « sempre libera » donnent le frisson et l’air est couronné par un contre mi de toute beauté. La sincérité de son jeu à l’acte deux, la tenue vocale, les nuances piano de son chant de douleur arrachent des larmes. Le travail de mise en scène trouve dans ce tableau un véritable aboutissement tant la vérité du jeu se calque sur la musique. La puissance vocale dans le concertato du 2 est un grand moment d’opéra. Et nous l’avons dit la direction de George Petrou est de première grandeur. C’est là que le travail d’équipe prend tout son sens.

Le dernier acte atteint les sommets d’émotions attendus avec des sons pianissimi de toute délicatesse et un jeu poignant. De part son engagement scénique et vocal toute la soirée et surtout ce dernier acte admirable, Polina Pastirchak sera notre Violetta préférée.”

classiquenews.com